Nous avons décidé de rentrer. Ce ne devait être qu’une escale mais au vu de la détérioration de la situation politique, nous avons décidé de rester quelques temps. Content de revoir le pays, la famille, les amis. Un peu dépité que les sujets de discussions ne concernent quasiment que le covid.
L’aventure Bok Bin c’est un voyage en mode « feuille blanche », cela veut dire que nous n’avions prévu rien de précis. Heureusement car le covid aurait tout balayé… nous avons pu adapter notre voyage en fonction des rencontres et des aléas. Peu avant le départ, nous l’avons repoussé d’un mois tout en décidant de partir avec nos vieux vélos. Avec ceux-ci nous avons fait 1500km en 119 jours malgré un petit accident après quelques semaines. Plutôt qu’abandonner, cela nous a permis de vivre en quasi autarcie durant un mois tout en rencontrant des personnes incroyables. Alors que nous longions le Danube, nous décidâmes de revenir en Suisse pour le mariage d’un couple d’amis. Nous repartons alors en auto-stop. Après deux jours nous arrivons à Lucerne où nous décidons de filer en bus jusqu’en Toscane où nous sommes attendus. Après quelques semaines, nous faisons connaissance avec les zones rouges Italiennes (en gros cela signifie confinement). Nous parvenons tout de même à continuer jusqu’en Sicile où nous faisons de belles rencontres. L’hiver passe agréablement. Mais même si nous sommes bien entourés (nous avons même rencontrés très rapidement des parapentistes qui nous font découvrir des sites de vols), nous sommes limités dans nos déplacements et nous désirons gagner davantage d’autonomie pour ne pas toujours dépendre des hôtes. Après de longues réflexions, nous décidons d’acquérir une voiture. Mais ce n’est pas évident pour des questions juridiques et nous finissons par acquérir un petit utilitaire au gaz naturel en Suisse. Nous mettons plusieurs semaines à gérer la logistique pour trouver un ami motivé à nous l’amener. Une fois la mission accomplie (non sans difficultés), nous aménageons rapidement notre petit van et partons tous les trois (avec notre ami) faire un bref road-trip avant qu’il ne doive rentrer. Nous sommes impatiens de continuer notre voyage avec ce nouveau mode de voyage mais nous voulons encore faire quelques retouches tout en faisant une petite tournée d’adieux à nos amis Siciliens. Elle devait durer 4-5 jours, finalement ce sera plus d’un mois. Nous quittons finalement la Sicile mi-juin et peu après la chaleur arrive. Nous découvrons les coups de chalumeaux à 40-45°C et des nuits à 30°C… pas évident. Nous expérimentons même une nuit entourés de moustiques, contraints de dormir dans une moustiquaire.Continuez la lecture
Dans notre dernière vidéo, nous te faisons découvrir les coulisses d’une micro-brasserie artisanale en Sicile ! Notre ami Alex s’étant fraichement lancé dans l’aventure avec Andrea, nous en avons profité pour faire un brassin avec eux et filmer le processus ! Tu peux donc découvrir cela en vidéo !
Durant notre road trip, remontant l’Italie depuis la Sicile, nous avons parcouru une région détruite par des séismes il y a près de 5 ans. En 2016, de violents séismes de magnitude supérieur à 6 sur l’échelle de Richter ont décimés le centre de l’Italie entre le 24 août et le 30 octobre. Plusieurs villages ont été détruits. Près de cinq ans plus tard, Bok Bin débarque innocemment dans la région. Petite anecdote : nous nous étions arrêtés presque par hasard (car c’était à l’initiative d’un ami avec qui nous avons co-voituré de Sienne à Francavilla Al Mare) en novembre 2020 dans la région.Continuez la lecture
Damned, nous sommes toujours en Sicile ! Pensant rester quelques jours pour faire les travaux d’aménagements du van et saluer nos amis autour de Patti, nous y sommes finalement restés trois semaines ! Puis, alors que nous sommes finalement prêt, nous décidons de… retourner à Panarea ! Sacrée tournée d’adieux… Retourner sur cette petite île est l’occasion de revoir des amis voyageurs rencontrés en Toscane l’automne dernier.
Autour de Patti, nous avons profité pour voler avec les amis, notamment à Capo Milazzo, brasser une bière (une vidéo va arriver… un jour) et évidemment refaire l’aménagement de notre van.Continuez la lecture
Notre voyage est en évolution constante. Il mute en fonction des rencontres et des expériences. C’est ainsi que nous avons décidé de changer notre mode de transport encore une fois ! Après quatre mois à vélos, un peu d’auto-stop et pas mal de trains, bus, nous passons à la vanlife ! Mais attention, nous n’avons pas pour habitude de faire au plus simple… Nous sommes en Sicile mais pour avoir un véhicule, il faut l’immatriculer en Suisse… Or, revenir en arrière pour faire un nouveau tour à la case départ ne nous parait pas une bonne option. Car avec le covid, l’on n’est jamais sûr de pouvoir repartir.Continuez la lecture
Après deux mois passés sur un caillou de 3,5km2, on s’est dit qu’il était temps de rejoindre la civilisation. Nous sommes donc retournés sur le gros caillou Sicilien pour continuer à l’explorer.
Une première étape à Catagne (grande ville sur la côte est au pied de l’Etna) où on se prend une claque. Passer d’une île où l’on croise 5 personnes dans la journée à cette ville active et bruyante (même si les locaux nous disent qu’elle est extrêmement calme avec le covid). On y trouve encore un peu de cendre dans les rues, car l’Etna est très actif en ce moment. Ici, nous découvrons le projet de Daniele qui a acheté un grand terrain dans le Bollywood catanien (la colline « hype » surplombant Catagne) pour en faire un terrain permacole. Le terrain est agrémenté de quelques ruines.Continuez la lecture
Les îles éoliennes sont magnifiques et très prisées des touristes mais savez-vous que l’eau douce est importée par bateau ? Et elle n’est même pas potable. Il se passe souvent plusieurs mois, évidemment en été, sans qu’il pleuve. Dès lors comment faire pour avoir un jardin ? Ou encore comment abreuver des animaux ? Nous avons passé plus d’un mois à Villa Libertà sur l’île de Panarea, une petite ferme où différentes techniques sont expérimentées depuis plus de 15 ans. En été ils ont notamment besoin de 80 litres quotidiennement pour éviter la sécheresse et… abreuver trois ânes ! Nous avons découvert comment ils ont mis en place un système de captation d’eau de pluie afin de récupérer plus de 40’000 litres d’eau de pluie et les utiliser durant les mois secs. Nous avons filmé tout ça dans un décors magnifique, on te laisse découvrir tout ça dans notre dernière vidéo (sous-titre en français disponibles) :Continuez la lecture
Durant notre voyage nous apprenons et découvrons régulièrement de nouvelles techniques. Après avoir récolté et fait de l’huile d’olive en Toscane, fait des mosaïques à Patti, voilà que nous apprenons à tailler les oliviers ! Guidé par le surprenant Ondrej, un voyageur tchèque aux multiples facettes, nous découvrons la subtilité de la taille à travers son approche zazen. S’écouter soi-même et la nature afin de trouver le bon équilibre. Nous avons enregistré un workshop que nous partageons à présent librement ! La vidéo est en anglais mais des sous-titres sont disponibles en français. Vous y découvrirez son intriguant parcours mais également d’importantes notions au sujet de la méditation, du yoga et du jardinage. N’hésite pas à nous laisser un commentaire pour nous donner ton impression !Continuez la lecture
La pluie frappe aux fenêtres de notre appartement à San Piero Patti, un village vieux de plus de 2000 ans. Ce temps maussade doit nous accompagner un certain temps, ou un temps incertain… Comme ce satané covid qui influence couleurs de notre périple. Jaune, orange, rouge, nos régions changent d’un jour à l’autre, puis stagnent dans une couleur pendant plusieurs semaines sans explications avec son lot de restrictions. Alors qu’il y a une semaine nous pensions encore pouvoir faire un bref séjour sur les îles éoliennes avant de continuer vers l’Albanie, des mesures très contraignantes ont été annoncée jusqu’à la fin du mois probablement. Jusqu’à présent, grâce à nos amis rencontrés au cours du voyage et à la météo, nous ne voyions pas le temps passé, cependant, coincés dans ce village pour une durée indéterminée, tout est plus compliqué.Continuez la lecture
Comment avons-nous géré nos affaires pour partir en voyage ? Il y a deux options principales pour les voyages de longue durée : conserver sa vie antérieur dans l’optique d’y retourner facilement, ou tout lâcher et être libre. La première option implique souvent une durée fixe de 6 à 12 mois, ainsi qu’un congé non payé et une sous-location (ou échange) d’appartement. La seconde implique une grande dématérialisation (à moins de vouloir payer un stockage ou d’envahir la famille/les amis avec nos affaires).Continuez la lecture